Mark Zuckerberg, homme de l’année 2010 !


Ca y est, Facebook a définitivement quitté le domaine de l’anecdote dans lequel certains voulaient encore le conserver.
Si d’aussi nombreux journaux ou magazines très sérieux, économiques ou d’information générale, en parlent quasiment tous les jours, c’est bien parce que Facebook  est devenu une réalité de tous les instants et de tous les domaines.
Si le très fameux et respecté Time Magazine et ses lecteurs ont désigné Mark Zuckerberg comme l’homme de l’année 2010, face à Julian Assange (le très controversé patron de Wiki Leaks), Hu Jin Tao (le président Chinois), ou encore Steve Jobs (président d’Apple) et Barak Obama lui même, c’est bien qu’un changement fondamental c’est produit dans l’esprit de tous.
Le succès est total pour le site Facebook qui a dépassé Yahoo en nombre de visites. Le réseau social devenant le troisième site Internet le plus visité au monde, derrière Google et Microsoft, mais devant Yahoo !

Petit retour en arrière pour comprendre l’importance de l’événement :

Au début il y a eu les ordinateurs et IBM qui ont représenté la première étape de la révolution technologique dans laquelle nous évoluons aujourd’hui.

Puis sont arrivés les développeurs de logiciels et principalement Microsoft qui fabrique depuis trois décennies un programme qui permet de piloter les micro-ordinateurs.

Puis la vague Internet a déferlé avec ses milliards de données perdues un peu partout dans ce gigantesque labyrinthe qu’est le web.

Sont alors apparues des solutions de recherche ultra rapide pour naviguer le web, les moteurs de recherche de Yahoo puis de Google.

C’était pour beaucoup la fin d’un cycle d’innovations fondamentales qui allait permettre de construire autour de l’attelage micro-ordinateur - logiciel - internet - moteur de recherche un nouveau modèle socio-économique, tourné essentiellement autour de la machine.

Et Facebook est arrivé ! Et l’homme est revenu dans l’équation orientée vers les machines.

Pourtant, au départ, Facebook n’était qu’un trombinoscope d’étudiants. Chacun pouvait y mettre sa photo, indiquer ses goûts musicaux, ses amis, ses sites préférés, puis ses vidéos cultes. Mais ce système correspondait à un tel besoin qu’il a très vite dépassé les murs de l’université. En à peine six ans, il est passé de 0 à plus d’un demi milliard d’utilisateurs (soit l’ensemble de la population de la CEE!). Et cela sans que son fondateur ne l’ai réellement planifié, ni sans doute rêvé.

Jamais un service ne s’était développé aussi vite. Il ne connait pas de limite entre vies privées et vies publiques, il bouscule les repères. La très grande majorité, pour ne pas dire la quasi totalité des gens ont une adresse électronique. Il y a dix ans, c’était vital. Aujourd’hui, ça n’est plus le cas. Beaucoup de jeunes n’en ont plus. Tout passe par Facebook et les « chats » !  Pourquoi s’encombrer d’une adresse alors que l’on peut dialoguer en direct via FB ? Et en plus, la VOIP (Voice Over Internet Protocol, ou système vocal sur Internet) arrive sur le réseau social.
Alors la prochaine étape c’est quoi ? Une généralisation de Facebook qui deviendrait l’espace de dialogue et de communication universel ? Un gigantesque moteur de recherche concurrent de Google ?

Peut être tout cela à la fois. Et cela expliquerai pourquoi Saxo Banque a introduit dans ses prédictions « choc » pour 2011 le rachat de Facebook par Apple comme le commente cet article des Echos du 28 décembre dernier …

«Steve Jobs a annoncé que des pourparlers avaient eu lieu entre sa société Apple et Facebook en vue d’un éventuel partenariat, mais que ceux-ci n’ont pas abouti. Selon le dirigeant de la firme à la pomme, Facebook demandait des «conditions excessives sur lesquelles nous n’avons pas pu nous accorder», une situation qui pourrait l’inciter à procéder au rachat pur et simple du réseau social», annoncent ainsi les analystes de Saxo Banque. Une hypothèse d’autant plus possible qu’Apple dispose de plus de 51 milliards de dollars de cash, et que Facebook, qui pourrait faire son entrée en Bourse l’année prochaine, pèserait entre 35 et 40 milliards de dollars.

Alors, est il raisonnable de laisser Facebook et les réseaux sociaux en dehors de vos stratégies de communication ?

Ca n’est pas la 1ère pierre de l’édifice web à construire pour un groupe de distribution auto, mais c’est certainement celle que vous devrez inclure dans vos outils très vite. Au risque de ne plus pouvoir dialoguer avec les clients de demain.

A propos de l'auteur : Eric Saint-Frison:
Eric est l'associé principal de l'Agence Digital Dealer. Une expérience de 25 ans dans l'Industrie Automobile, ancien Président de Ford France, il se passionne maintenant pour Internet... sans oublier l'Automobile !
Site web:http://www.digitaldealer.fr

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