Vendre des voitures sur Internet: en Chine, c’est parti !


Ce n’est pas pour enfoncer le clou, mais lorsque nous vous répétons, à longueur d’articles, de réunions ou de présentations, que la vente et l’achat de voiture sur Internet c’est pour demain, nous sommes tous ce qu’il y a de plus sérieux !

J’en veux pour preuve, cette annonce très récente de Geely, qui va vendre à partir du 22 Décembre 2010, des voitures sur Internet, via le site ecommerce TaoBao, l’équivalent Chinois d’eBay.

Vous allez me dire, et je peux vous comprendre: « C’est en Chine ! La France n’est pas la Chine ! ». Et vous aurez raison. Pour partie.

En effet, la Chine, et la distribution de voiture en Chine n’a rien à voir avec la France ou l’Europe. Tout est encore à faire, à créer, à construire là-bas…. Un marché en plein développement, un « nouveau né » par rapport à nos marchés matures et développés.

Et en plus, certaines expériences ont déjà été réalisées chez nous: Webstore, Ventes Privées, eBay, … Rien de révolutionnaire donc !

Presque. Car ce qu’annonce Geely est bien plus fort qu’une simple vente de voiture sur Internet !!! En effet, selon cet article, qui confirme ce que dit le Journal du Net, Geely envisage trés sérieusement de produire des modèles « spécifiquement » pour Internet !!!

Folie ? Hérésie ? Idiotie ? Revenons quelques années en arrière…

Lorsque Renault annonçait, devant les regards moqueurs des autres constructeurs, la refonte de Dacia avec pour objectif la vente de modèles « Low Cost », basée sur des plateformes et éléments déjà rentabilisés sur d’autres modèles de gammes Renault…

Là aussi, la plupart d’entre vous, d’entre nous, ont gentiment souri… Et pourtant, quel succès pour Dacia !!! Et pour Renault, qui a transformé une marque sans avenir, sans avantage, en une pépite de rentabilité pour eux…

Alors projetons nous dans le futur … Et si demain, un constructeur Européen, décidait de réserver une de ses gammes à la distribution sur Internet… Fini les distributeurs pour la vente, uniquement un ordinateur et une place de marché. Ils se trouveront relégués au simple rôle d’essayeurs / livreurs de la voiture, et secrétaires administratifs du site Internet.

Quid alors des primes et bonus ? Une commission, certainement maigre, pour « la participation » du point de vente, rien de plus. Et pour le constructeur, qui pourrait garder une part non négligeable de la marge de distribution, une rentabilité plus qu’intéressante.

Comment empêcher cela ? Comment éviter de se faire dépasser par la stratégie des constructeurs et fournisseurs via l’outil Internet ?

Une seule réponse : s’assurer d’ une position incontournable sur le web, ce canal de communication en permanente évolution, afin d’être certain que les constructeurs ne pourront se passer de leurs partenaires historiques le jour où leur viendra l’idée de distribuer des voitures sur la toile…

A vos sites donc !

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