Une plaque d’immatriculation digitale

Par Tony Greaux | Le vendredi 1 juin 2018

Voilà qui pourrait peut être simplifier le travail des autorités de délivrance des cartes grises en France : des plaques d’immatriculation digitales.
Le test est en cours, et c’est en Californie que ça se passe. Autorisées depuis déjà 5 ans du point de vue législatif, elles commencent tout juste à pointer le bout de leur écran.

Comment ça marche ?

Munies d’une batterie et d’une technologie qui s’apparente à celle d’une liseuse électronique, elles viendraient simplement remplacer les plaques traditionnelles. Le système de pose et de fixation est renforcé afin qu’elles ne deviennent pas l’objet d’une nouvelle forme de vol…

Quel intérêt ?

Pour le consommateur, on joue bien évidemment sur les possibilités de personnalisation des messages.  Non seulement la tablette affichera l’identité du véhicule mais aussi d’autres informations. Des messages d’urgence par exemple (enlèvement, météo, conditions de circulation) mais aussi des messages à caractère caritatif. On pourrait aussi utiliser ces plaques pour afficher les autorisations dont dispose le véhicule de manière à faciliter les opérations de contrôle. On imagine aisément que les messages publicitaires seront de la partie (ça c’est pour le business model) ainsi que les messages personnalisés à l’initiative du conducteur.

Enfin, qui dit « tablettes », dit bien évidemment récolte de données ! Encore qu’on peut légitimement se demander ce qu’il y a encore à récolter comme informations en plus de celles provenant déjà du téléphone et des données connectées du véhicule…

A moins qu’il ne s’agisse simplement de permettre la mise en place d’un système qui soit capable de connecter tous les véhicules entre eux : préalable indispensable au lancement des véhicules autonomes.

Intéressant ou pas ?

A 699 dollars la plaque, il faut une sacrée envie de personnalisation et d’envie de se distinguer, mais la courbe d’adoption des objets connectés suit souvent des courbes qui nous laissent sans voix. Pour compléter le business model un abonnement mensuel à 7 euros est prévu.

L’idée n’est pas nouvelle, elle a déjà été testée plusieurs fois, mais il semble que cette fois, elle trouve enfin un débouché.

Dubaï, jamais en reste lorsqu’il s’agît d’être à la pointe de la technologie se dit déjà intéressé par cette innovation !


Tony Greaux

Tony a une large expérience dans l’univers automobile. Il rejoint le pôle Go Between du groupe Argus en tant que consultant. Il a auparavant géré le pôle Brand & Ad automotive de TNS Sofres, et y a animé les grands comptes du secteur.


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